Sites remarquables de la commune

L'étang de la Provostière et l'étang de la Poitevinière : vestiges des Forges de Riaillé

Les deux étangs ont été durant plusieurs siècles le moteur de l'industrie du fer. En effet, ces deux retenues d'eau constituaient des barrages permettant d'actionner les soufflets et les marteaux des forges. Ces forges produisaient des éléments en fer tels que des clous, des boulets de canon, des plaques de cheminée, des chaudrons, des balles de fer... Les forges fonctionnèrent jusqu'en 1875. A noter que ces deux étangs sont reliés par un canal, la rigole alimentaire des Ajaux, débouchant dans le lac de Vioreau.

Aujourd'hui, l'étang de la Provostière est le rendez-vous des pêcheurs ainsi que des promeneurs grâce au sentier de randonnée qui en fait le tour (accéder à la page consacrée aux sentiers de randonnée de la commune).

L'étang de la Poitevinière est quant à lui un étang privé.

Le lavoir

Le lavoir se situe sur les rives de l'Erdre, à la sortie du bourg de Riaillé en direction d'Ancenis. Cette belle bâtisse a longtemps été abandonnée avant d'être restaurée en 1990-1991. Ce bâtiment en pierres aurait été construit vers 1850, il mesure 20 mètres de long sur 6 mètres de large.

Aujourd'hui, le site du lavoir est un lieu agréable, équipé pour le pique-nique ainsi que d'une passerelle enjambant l'Erdre pour conduire vers la salle de la Riante Vallée.

La Fontaine Minérale ou Source Notre-Dame

C'est une source ferrugineuse issue du Haut-Rocher. Son eau est limpide, d'une température avoisinant les 12°C, intéressante par sa légèreté et sa teneur en magnésium.

Les Moulins à eau

Ils jalonnent le parcours du sentier de l'Erdre, d'abord le Moulin Pelé puis celui de la Benâte.

L'Eglise Notre-Dame

D'après des documents et plans anciens, l'église actuelle Notre-Dame est érigée à l'emplacement d'une ancienne église consacrée en 1500. Les archives départementales de Loire-Atlantique nous apprennent que la construction de l'église actuelle s'est déroulée par phases successives durant 46 ans. Le nouveau choeur et le transept auraient été construits entre 1841 et 1842, une partie de la nef entre 1852 et 1855 et l'achèvement de l'église aurait été effectuée entre 1880 et 1882, puis 1886 et 1887. La pose de l'horloge remonte à 1922. La partie circulaire actuelle de la sacristie fut bâtie après démolition des restes de l'ancienne cure en septembre 1936.Les trois grandes rosaces sont remarquables ainsi que la chaire en bois sculpté. Le chemin de croix est l'un des plus lumineux de la région.